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Wir sind zusammen gekommen, um Abschied zu nehmen von Otto Frick. Ich bin ein Freund aus Berlin und früherer DED – Kollege von Otto im Togo der 80er und 90er Jahre.  Die Nachricht von Ottos Tod hat dort sehr viele Menschen erreicht. Aus unendlich vielen Mails und Anrufen spricht der  Schock: wie konnte das passieren? Dann sofort: wie sehr wird er uns fehlen: als Mensch, als Freund, als Kollege und Kenner Togos, wie es kaum einen Zweiten in Deutschland gibt.

 

Je suis venu de Berlin pour prendre congé de Otto en tant qu’ami et ancien collègue de la coopération allemande. La nouvelle du décès de Monsieur Otto, comme on l’appelle souvent ici, a touché sa famille et beaucoup d’amis et anciens collègues de travail qui sont sous choque depuis, qui se demandent comment : cela a pu se passer? Et tout de suite: combien il nous manque en tant qu’homme, ami, collègue et personne qui connaissait le Togo comme sa poche et comme personne d’autre en Allemagne.

 

Ottos Freundeskreis, das war seine Familie, genauer eine Großfamilie mit einem deutschen und einem afrikanischen Zweig, in der es viel Zuneigung und manchmal auch Streit gab. Wir haben Otto erlebt als jemanden, der das Leben, das ihn umgab, mit einer nahezu unstillbaren Neugier aufsog. Er wollte alles wissen und erleben, und er teilte dieses Wissen und seine Erlebnisse mit großer Freude. Wissen nicht vornehmlich im akademischen Sinne, sondern es ging viel um die Sinne, Essen und Trinken, Musik, Wertschätzung von Kunst, einen tollen Film- oder Fernsehbeitrag. Das alles mit Hingabe.  Von keinem Menschen habe ich so viele Hinweise zu kulturellen oder politischen Veranstaltungen, Zeitungsartikeln,  Büchern  u.v.m. bekommen wie Otto. Beinahe täglich. Immer wenn ich ihm etwas zu Togo schickte, was er noch nicht kannte, war er sehr dankbar. Häufiger kannte er es aber schon.  Wenn ich dieser Tage in Lomé etwas  Neues sehe, ist immer noch mein erster Reflex, dass ich das Otto schreiben muss, bevor es mir bewusst wird, dass er nicht mehr da ist.

 

La famille de Otto, c’était ses amis, une grande  famille avec une branche allemande et une branche africaine, une famille normale dans laquelle on connaît l’amour et quelquefois la querelle. Nous avons connu Otto comme quelqu’un qui aspirait la vie autour de lui avec une curiosité quasi insatiable. Il voulait tout savoir. Et il partageait ce savoir avec la joie. Ce n’était pas d’abord  un savoir dans le sens académique ou intellectuel,  mais plutôt un savoir qui faisait appel aux sensations: la musique, les œuvres artistiques, un bon film au cinéma, un bon repas (surtout au bord de la route!!) ou un bon vin, malheureusement pas de football. Dans notre vie quotidienne à Berlin, je recevais presque tous les jours les mails avec des infos sur l’Afrique. Quand moi, je lui envoyais mes informations, il était toujours très reconnaissant, mais il les connaissait déjà souvent. Ces jours-ci, quand je découvre quelque chose de nouveau à Lomé, mon premier reflexe c’est qu’il faut l’écrire à Otto avant de me percevoir qu’il n’est plus.

 

Es machte Spaß sich mit ihm auszutauschen, weil er  auch immer wieder die Einschätzung seines Gesprächspartners suchte.  Er wollte genau verstehen, was der andere meinte (dem er dann nicht immer Recht gab). Otto war sich aber auch nicht in allen seiner Einschätzungen sicher  und fragte  zuweilen um Rat. Es war nie oberflächlich.

 

Donc, c’était un grand plaisir de discuter avec lui, car il cherchait toujours l’avis de son interlocuteur au sujet débattu. Il voulait toujours comprendre ce que l’autre voulait dire (sans lui donner toujours raison.) Il y a des fois où Otto n’était pas sûr d’une appréciation et demandait conseil. Jamais, le dialogue avec lui était superficiel.

 

Otto stellte hohe Ansprüche an sich selbst und zuweilen auch an andere, die das nicht in jeder Situation genossen haben. Als Freund darf ich das sagen. Ich bin einigermaßen sicher, dass Otto diese Analyse teilen würde.

 

Otto exigeait beaucoup de lui-même et quelquefois aussi de son entourage. Ces exigences sont devenues la marque de son travail professionnel. Je cite seulement un exemple: le site sur le Togo qu’il a élaboré pour la giz.  Je sais comment il mettait le temps pour le peaufiner jusqu’au dernier détail. Il ne pouvait pas faire autrement.

 

Die Ansprüche an sich selbst waren auch das Markenzeichen für Ottos berufliche Arbeit. Stellvertretend für Vieles denke ich an die Togoseite, die er im Auftrag der giz erstellte und betreute. Ich weiß, wie sehr er daran bis in die letzte Einzelheit feilte. Er konnte gar nicht anders.

 

Viele aus dem deutschen Zweig seiner Familie können heute nicht hier dabei sein.  Einige wollten wenigstens durch Blumen und Schleifen hier vertreten sein. Es ist die Familie von Ottos Bruder, die mir geschrieben hat, dass sie ihn heute in ihre Gebete einschließt, ein Freundespaar aus Berlin, eine Familie aus Dresden und KollegInnen aus der Vorbereitung in Bad Honnef: Otto wir vermissen Dich.

 

La famille et beaucoup d’amis ne peuvent pas être présents aujourd’hui.  La famille de son frère est ici avec ses prières. Ils ont envoyé une couronne avec: Bruno Frick et famille. De même ont fait un couple d’amis de Berlin et une autre famille de Dresde. La bande sur le cercueil vient de ses anciens collègues: Otto – wir werden Dich vermissen– Otto, tu nous manqueras.

 

Viele  haben mir geschrieben und mich gebeten, ich soll Otto in ihrem Namen  hier Tschüß sagen. Otto, ich hoffe, Du kannst es von irgendwo her hören. Du und ich, wir waren uns da ja nicht so sicher.

 

Je voudrais finir par un aspect personnel. Mon épouse défunte qui aimait beaucoup Otto au temps de sa vie est décédée au Togo il y a plus de 20 ans. Elle avait exprimé le vœu d’être enterré au Togo dans le cas où la mort la frappe ici. Nous ne savons pas si Otto s’est jamais exprimé  de la même façon. Mais tous ceux qui se sentent proches de Otto et qui se sont prononcés au cours de ces trois dernières semaines, tous ont pensé  que Otto devrait trouver sa dernière demeure au Togo, le pays qu’il a tellement aimé et pour lequel il s’est consacré avec tout son travail.

 

Die Trauerfeier für meine Frau fand damals in Lomé statt und Otto hat damals dabei als Vertreter der deutschen Entwicklungshelfer gesprochen. Dafür und für vieles Andere möchte ich ihm heute danken. Merci, Otto.